Plan régional des milieux naturels (PRMN)
Intégrer la conservation des milieux naturels d’intérêt à la vision d'aménagement du territoire
La MRC s'est dotée d'une vision territoriale qui consiste à faire de Brome-Missisquoi une « région naturelle habitée », dynamique et innovante. Cette cohabitation harmonieuse vise à assurer un équilibre entre la conservation de nos espaces naturels d'intérêt et le développement économique du territoire.
Le territoire naturel de la MRC Brome-Missisquoi jouit d’une diversité d’écosystèmes, comme les grandes forêts, les boisés, les milieux humides, les rivières, les cours d'eau et les milieux riverains. Les milieux naturels, composés de milieux humides, hydriques et forestiers, couvrent plus de 62% du territoire de la MRC.
Territoire naturel dynamique de 1 680 km2, Brome-Missisquoi se situe à l’intersection de deux provinces naturelles très différentes : les basses-terres du Saint-Laurent et le massif des Appalaches. Cette situation géographique et le climat plutôt clément de la région contribuent à la grande diversité d’habitats et d’espèces végétales et animales présentes sur son territoire.
En plus d’abriter une biodiversité riche et d’être prisés pour la pratique d’activités récréatives, ces milieux représentent un capital naturel d’une immense valeur. De multiples services essentiels pour la biodiversité et la collectivité sont offerts par les milieux naturels.
Ils réduisent notamment les risques d’inondation, améliorent la qualité de l’eau et contribuent à l’approvisionnement en eau et à la résilience du territoire et de la communauté face aux impacts des changements climatiques.
Le territoire de Brome-Missisquoi se trouve aussi au cœur d’un corridor écologique d’importance continentale pour la migration des espèces vers le nord.
Un milieu naturel est un milieu dans lequel l’environnement paysager, la biodiversité et les processus écologiques n’ont pas été altérés de manière permanente ni à long terme par les activités humaines, qui maintient sa capacité de se régénérer et où la présence humaine ne modifie pas le paysage de manière importante ni ne le domine.
Il existe trois catégories de milieux naturels :
Un milieu humide se définit comme l’ensemble des sites saturés d’eau ou inondés pendant une période suffisamment longue pour influencer la nature du sol et la composition de la végétation.
Se rapprochant davantage du milieu aquatique lors des inondations, le milieu humide devient presque un milieu terrestre durant les sécheresses.
Les milieux humides sont représentés sous diverses classes comprenant les tourbières, les marécages, les étangs ou les marais.
La protection et l’encadrement des interventions dans les milieux naturels (hydriques, humides et forestiers) s’appuient sur plusieurs lois et règlements.
Si vous souhaitez faire une intervention ou des travaux dans des milieux naturels, nous vous invitons à vous renseigner sur la nécessité de l’obtention d’une autorisation auprès du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et le service d’urbanisme de votre municipalité.
La conservation est davantage qu’une « cloche de verre ». Elle comprend la protection, la restauration de milieux et l’utilisation durable (incluant l’aménagement durable et la mise en valeur durable de milieux).
En aucun cas et en aucune circonstance, la cartographie par photo-interprétation ne peut se substituer à une caractérisation sur le terrain par un professionnel compétent pour confirmer la présence, la classification, la délimitation, l’état du milieu humide en utilisant la méthode décrite dans le document Identification et délimitation des milieux humides du Québec Méridional (2015).
Si votre terrain comprend des attraits naturels tels qu’une forêt mature, un boisé, un milieu humide, un lac, un ravage d’orignaux, des tortues, une ou des espèces rares, vous pouvez contacter un organisme de conservation pour un accompagnement et pour en savoir plus sur les moyens pour protéger ces écosystèmes.